PLIURES I. Les plis du corps

PLIURES

Les plis de la conscience

« Moi, comme le voulait Spinoza, je suis mon corps,
je suis tout ce qui advient dans mon cerveau
et dans mon cœur,
avec leur immense et, pour moi-même,
inextricable complexité.
 »

Carlo Rovelli, Sept brèves leçons de physique

LES PLIS DU CORPS : percept

De tout ce qui fut écrit, l’essentiel est dit. Le mot comme matière poétique.
Comme la couleur pour la peinture. Son pouvoir de représentation, d’évocation
jusqu’à l’abstraction.[1]

 

LES MOTS

LES MOTS

Les mots sont là
Comme des choses
Et leur musique
Éclaire ma nuit blanche

J’offre à la divinité du silence
Le crépitement de la pensée
Et le grignotement du doute
Ce rongeur de la conscience

 

LES ÎLES

Les îles flottent
Au loin tout proche

D’ici le mot balance
Son attente
D’un prochain ailleurs

Tandis qu’au loin

Les barques irisent
La lumière
De leur sillage blanc

Et leur silence
Perce l’horizon ouvert

 

[1] Introduction explicative pour Les plis du corps, par l’auteur, Jean Marcoux (sera publiée en décembre).

 

New-York comme un scrapbook

Pliures et Chronoosmatiques, recueils de poésie de Jean Marcoux

 

Publié par Jean Marcoux

Après une carrière comme enseignant au niveau collégial, l’auteur s’est engagé dans une réflexion consignée dans des textes illustrant les « Pliures » de la conscience personnelle : les plis du corps, de l’esprit et de l'âme assurant ses fonctions perceptive, réflexive et affective. « Chronoosmatiques » explore l’évolution de la conscience occidentale qui se serait déployée en développant tour à tour chacune de ces fonctions, établissant respectivement, à chaque étape de son évolution, une relation fusionnelle, rationnelle (dominatrice) puis intrusive avec la nature.

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