PLIURES
Les plis de la conscience
« Moi, comme le voulait Spinoza, je suis mon corps,
je suis tout ce qui advient dans mon cerveau
et dans mon cœur,
avec leur immense et, pour moi-même,
inextricable complexité. »
Carlo Rovelli, Sept brèves leçons de physique
LES PLIS DU CORPS : percept
De tout ce qui fut écrit, l’essentiel est dit. Le mot comme matière poétique.
Comme la couleur pour la peinture. Son pouvoir de représentation, d’évocation
jusqu’à l’abstraction.[1]
LES MOTS
LES MOTS
Les mots sont là
Comme des choses
Et leur musique
Éclaire ma nuit blanche
J’offre à la divinité du silence
Le crépitement de la pensée
Et le grignotement du doute
Ce rongeur de la conscience
LES ÎLES
Les îles flottent
Au loin tout proche
D’ici le mot balance
Son attente
D’un prochain ailleurs
Tandis qu’au loin
Les barques irisent
La lumière
De leur sillage blanc
Et leur silence
Perce l’horizon ouvert
[1] Introduction explicative pour Les plis du corps, par l’auteur, Jean Marcoux (sera publiée en décembre).
Pliures et Chronoosmatiques, recueils de poésie de Jean Marcoux
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