Transfert de connaissances

Apprentissage tout au long de la vie

L’éducation n’est pas réservée aux années d’études. Elle commence avant l’entrée à l’école, par l’exemple que nous donnent nos parents et se poursuit après les études alors qu’on doit continuer de se former pour le travail ou pour atteindre des objectifs personnels, comme lorsqu’on suit des cours de peinture ou de yoga, ou qu’on apprend à contribuer à Wikipédia.

De ressources pour se former sur divers sujets

Les écoles secondaires professionnelles, les cégeps et les universités offrent des cours qui peuvent conduire à des certificats et que l’on peut suivre le soir ou en accéléré pendant l’été par exemple. Des stages permettent d’acquérir des compétences plus concrètes que ce qu’on a pu voir pendant les formations conduisant au diplôme dont on avait besoin pour travailler dans un domaine. Mais il y a aussi des initiatives qui viennent d’autres organisations que les établissements d’enseignement et qui permettent d’acquérir des savoir faire et des savoirs tout court qui en valent la peine.

Des individus peuvent créer des chaînes YouTube, Vimeo ou autres, où ils partagent des méthodes ou des trucs pour réaliser telle action ou telle tâche. Et des amateurs passionnés d’un domaine recensent les différents outils pour progresser dans tel univers de jeu vidéo et en font profiter leurs fans sur des forums de gamers.

On peut aller à l’école dans des univers virtuels de Second Life et y rencontrer de véritables experts qui nous enseignent des connaissances qu’il est difficile d’aller chercher à l’université.

Il y a les universités populaires et des universités dans la rue.

Il y a les tiers lieux qui s’organisent autour de bibliothèques ou de groupes communautaires, comme des carrefours d’éducation populaire. On voit émerger des ateliers de coworking qui accueillent des initiatives de fablabs et de makerspaces. Il y a même une fabrique d’autonomie collective qui a ouvert en 2018 à Pointe-Saint-Charles et qui est en train d’inspirer d’autres démarches d’autogestion et d’appropriation de patrimoines bâtis dans des quartiers industriels avoisinants (Saint-Henri) ou distants.

Mais chacun doit être conscient de la variabilité dans la qualité des enseignements prodigués dans ces différents contextes.

Être maître de son propre itinéraire de formation

Quelques idées à ne pas perdre de vue pour amorcer la réflexion sur la façon de s’organiser pour prendre en main sa propre formation continue :

  • L’utilité d’un milieu où l’on pourra aller chercher du soutien;
  • L’importance de se donner des objectifs clairs;
  • Commencer par faire une synthèse des connaissances existantes sur le sujet;
  • Identifier les lacunes que l’on a à combler en tenant compte de ce qu’on possède déjà comme connaissances et expériences;
  • Ne pas s’appuyer uniquement sur des boites à outils ou des formations en différé.

Si vous avez des questions ou si vous aimeriez être soutenu·e dans vos démarche pour constituer votre propre parcours de formation (au sens d’aller chercher les formations dont vous avez besoin dans un premier temps), n’hésitez pas à m’écrire.

Et si vous avez le sentiment que vous auriez vous-même quelque chose à enseigner, il me fera aussi plaisir de vous lire, et je me ferai un devoir de vous répondre.