TEMPUS FUGIT…
De quelle aurore
Attendons-nous le premier soleil
De quelle sombre nuit
Notre dernier sommeil
Le temps lisse
Court le long de ses broches d’or
Tel le fil de laine de lin de soie
Ou encore
Le souffle du vent de l’air
Entre la fourche des branches
Où dort
Tout emmêlé du plus lancinant mystère
Blotti au plus chaud de son espérance
Le désir amer
…VELUT UMBRA[*]
et les ombres pèlent
la nuit
où s’insurgent
quand du songe bruit l’aile
les heures qui le rongent
les morts y gisent
alignés
seule subsiste
en taches grises
sanie lugubre
sur leur pâle sourire
l’énigme des grands livres
aux lèvres gercées
[*] Virgile