On a craint longtemps
Jean Marcoux, «Le cri», Chronoosmatiques, 2002
(…)
De pousser cette chose
Qui est soi-même
Cela fait bientôt trois ans que je suis ADN.
Agent de développement numérique.
De développement culturel numérique, pour être exact.
Pour les TCA, les télévisions communautaires autonomes du Québec.
Cela a filé si vite.
Y penser est né il y a presque un an. Depuis ce temps jai commis uniquement trois articles :
- Il fallait y penser (on me passera le jeu de mot facile)…
- Le poids des catégories, qui permet de faire le point sur une difficulté réelle tout en évoquant la dimension philosophique de ce lieu de réflexion;
- Pourquoi communiquer est-il beau, qui explore la question de la relation de la communication à la question de ce qui donne un sens à notre vie.
J’aimerais pouvoir exprimer en peu de mots le fil conducteur qui relie ces trois écrits. Mais je suis en train d’écrire ce billet, et je me concentre là-dessus.
J’ai donc peu écrit pour moi-même au cours de cette période.
En même temps, j’ai préparé les poèmes de mon père, pour les envoyer à un éditeur, en janvier 2021. La citation en exergue de cet article en est tirée (le poème s’intitule «Le cri», et il fait partie du recueil Chronoosmatiques).
Et j’ai écrit moi-même un petit poème, ce matin.
Je vous le présente pour vous donner du loisir:
Les couronnes écornées
Fabrice Marcoux, «Falaises», 2021
Des rochers costauds
Aux lames des vagues
Déferlant sans répit
Résistent en fixant
le large
indolent
Dont la frange se divise
En doigts d’écume
Frayant avec les récifs
J’ai reçu un appel de mon ami, aujourd’hui et nous nous sommes amusés à faire reconnaître par l’autre l’auteur des textes de poésie que nous lisions.
Nous aurions dû nous voir en novembre, mais cela n’a pas marché. Maintenant, avec Omicron, nos chances de nous voir avant la fin de l’année 2021 sont limitées.
Je vais consacrer une partie du temps des fêtes à publier les poèmes de mon père.
Joyeuses fêtes et n’oubliez pas que chaque année est à célébrer au moyen d’un poème !
À suivre…