Pliures et Chronoosmatiques, recueils de poésie de Jean Marcoux

portrait de Jean Marcoux

C’est un immense honneur pour moi de vous présenter les poèmes que mon père, Jean Marcoux, a écrits et qu’il a rassemblés en deux recueils d’une extrême beauté : Pliures et Chronoosmatiques.

Table des matières de Pliures

PLIURES

Les plis de la conscience

Les plis du corps : percept

 

Publication de cette première partie terminée le 3 octobre.

 

Les deux parties suivantes sont en cours de publication à l’automne 2022 et en 2023 :


Les deux autres parties de Pliures :

 

Au fur et à mesure de la publication de ces sections des Pliures (parties 2 et 3) des liens ont été ajoutés, conduisant au menu des poèmes qui les composent.
La publication des Pliures fut complétée le 28 janvier 2024.

En février 2024, une publication des introductions aux Pliures sera proposée par l’auteur lui-même pour aider à y pénétrer en percevant des relations et des couches de sens.

Puis, à l’hiver et au printemps 2024… paraîtra progressivement le Grand Œuvre de Jean Marcoux, ses Chronoosmatiques.

 

CHRONOOMSATIQUES

Les quatre chants de Chronoosmatiques et leurs trois interludes, avec leur prélude et leur coda :

  • Prélude

CHANT I : NIGREDO

  • Premier Interlude : Apnée

CHANT II : ALBADO

  • Second Interlude : Le cri

CHANT III : CITRINITAS

  • Troisième Interlude : Le râle

CHANT IV : RUBEDO

  • Coda

 

Calendrier de publication pour Chronoosmatiques

  • En février 2023, publication d’une préface présentant la publication de Chronoosmatiques précédées de Pliures, comme un poème-essai, formant un tout, avec une courte biographie de Jean Marcoux;
  • En mars 2023, publication du Prélude aux Chronoosmatiques, et du premier chant (Nigredo), suivi du premier interlude : Apnée;
  • En mars publication du chant II (Albado) et du cri (second interlude)
  • En avril2023, publication du chant III : Citrinitas et du troisième interlude (le râle…);
  • En mai, publication de Coda,… la finale;
  • Publication des commentaires aux Chronoosmatiques par l’auteur en juin 2024;
  • Automne 2024: projet de publication au format ePub et/ou PDF, sous licence Creative Commons CC-BY-SA.

 

Incursion biographique chez Jean Marcoux

Jean Marcoux a enseigné la littérature au cégep Édouard-Montpetit jusqu’à la fin de sa carrière de professeur. Lors du 60e anniversaire de ma mère il a écrit un poème intitulé BOMBAY, car c’est là qu’ils sont tombés amoureux en quelque sorte. Puis, il a pu se consacrer à de nombreux autres poèmes inspirés par ses voyages, ses amitiés, sa famille et ses observations sur la vie, la nature, l’humanité et l’histoire de la conscience occidentale en particulier. En complément de ses Chronoosmatiques, il a préparé des commentaires visant à les éclairer pour les lecteurs qui seraient découragés par leur hermétisme apparent. Ces commentaires seront publiés l’année prochaine pour laisser toute la place à l’interprétation des lecteurs dans un premier temps.
Il m’a confié le soin de les publier sur mon site en accès libre (sous licence Creative Commons CC-BY-SA 4.0) pour que le plus de lecteurs possible puissent les lire. Si des éditeurs sont intéressés à en faire une publication en format papier, ils sont invités à se manifester. Je publierai une version numérique des recueils une fois que tous les poèmes auront été rendus disponibles en ligne. Vous pourrez nous encourager en achetant des exemplaires de ce «livrel» au format EPUB3.

portrait de Jean Marcoux
Portrait de Jean Marcoux, auteur de Pliures et de Chronoosmatiques, peint par une amie de l’Atelier du geste, à partir d’une photo qu’elle a prise lors d’un atelier en Provence (photo par Fabrice Marcoux, son fils)

C’est le devenir de la conscience auquel s’intéresse sa poésie, celle de l’homme comme individu et celle de l’humanité comme horizon constamment à recréer. Mais il y a certains impensés qui demeurent comme des fils conducteurs à travers les devenirs de l’un et de l’autre qu’il valait la peine de tenter de déterrer. Et aucune arme n’était meilleure pour les faire sortir de leur tanière que la sulfureuse séduction du verbe créateur.

C’est ce qu’a bien compris mon père qui n’était pas professeur de littérature pour rien. J’ai donc immensément hâte de pouvoir vous présenter d’abord la première partie du premier recueil qu’il a composé, une fois à la retraite, et qui s’intitule Pliures. En ce qui concerne l’ordre des parties ce sera bientôt le temps de vous expliquer en quoi il a changé entre la première organisation du document qu’il a souhaité envoyer à des proches dans l’espoir de recevoir leurs commentaires, et celle qui a été décidée suite à l’écriture de Chronoosmatiques, en raison d’un parallèle perçu a posteriori entre les deux démarches. Et une autre activité de création à laquelle il s’est livrée autour des mêmes années fut celle de la peinture. Et pour le coup, en vous le disant, je réalise à quel point les deux activités peuvent s’être nourries mutuellement, l’une étant probablement la respiration de l’autre. Il faudrait que je lui demande ce qu’il en pense. D’ailleurs nous avons évoqué l’idée d’accompagner ses poèmes de certaines de ses peintures si cela s’avère pertinent ou intéressant comme contre-point, fût-il un tantinet surréaliste.

No 76 de la revue Le Sabord, sur le thème «Lieux : Privés», paru en février 2007, et qui comprend le texte «Café – Mirador» de Jean Marcoux, intégré à la troisième partie de Pliures

Si j’ai parlé du parcours de vie de mon père, c’est aussi pour souligner que j’ai une dette envers lui non seulement en tant qu’enfant pour tout ce qu’il m’a apporté sur le plan humain, en m’éduquant et en m’accompagnant dans toutes les dimensions de mon existence, mais aussi au plan intellectuel au niveau précisément de la filiation qu’on pourrait tracer entre son mémoire de maîtrise et le mien. En effet, mon père avait défendu le point de vue selon lequel les outils d’analyse développés par McLuhan pour étudier la culture à l’ère des communications de masse, s’appuyant sur des technologies favorisant l’interconnexion instantanée des êtres humains vivant en des points diamétralement opposés du globe terrestre, étaient mieux adaptés pour traiter les créations des auteurs ayant recours à l’écriture automatique, suivant les préceptes du fondateur du surréalisme comme mouvement à la fois littéraire et potentiellement subversif au niveau politique également, André Breton, qu’un intellectuel comme Lucien Goldman, auquel on se référait à l’époque comme le plus apte à rendre compte des significations des œuvres, alors qu’il appliquait pour ce faire une grille de lecture trop rigide et étroite pour embrasser des œuvres décloisonnant les champs de la sensibilité, de la pensée consciente et de l’inconscient où opèrent les affects qui sont régis par d’autres lois que celles de la raison (si tant est qu’ils n’y dérogent pas). Or comment pouvais-je évaluer l’évolution découlant de la «grande conversion numérique» si ce n’est en me référant justement au penseur de la première grande révolution culturelle attribuable à des mutations profondes de nos modes de vie en lien avec les modifications induites dans notre environnement par les nouvelles techniques de communication ?

Sans plus tarder je vous invite donc à entrer dans les mots qui ouvrent les plis du corps, première partie der Pliures.

Fabrice Marcoux

Publié par FabriceM

Passionné de questions philosophiques, en particulier esthétiques, j'ai une maîtrise en littératures de langue française sur la culture numérique.
Les pratiques d'édition numérique, de création artistique, de médiation culturelle et de transmission de connaissances sont parmi les thématiques sur lesquelles j'essaie de me maintenir à jour. Ypenser a été mis sur pied pour favoriser le partage de découvertes et de réflexions sur ces sujets.
Professionnellement : ADN (agent de développement culturel numérique) pour les télévisions communautaires du Québec depuis mars 2019 (mandat de 3 ans, renouvelé pour 2 ans). #RADN #cultnumQc https://reseauadn.ca

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *